En règle générale, un utilisateur change son disque dur tous les 5 ans, malheureusement il arrive parfois que le disque dur qui contient nos précieuses (ou non) données finisse par défaillir avant cette période. La plupart du temps, des « conditions extrêmes » d'utilisation (température trop élevée, activité trop importante, aucune maintenance effectué) sont citées comme...
raison principale de défaillance.
L'étude menée par Google nous donne plus de détails à ce sujet. Présenté lors d'une conférence sur « les fichiers et les technologies de stockage », le rapport de la firme au grand G conclut qu'un disque dur peut rendre l'âme pour des raisons aussi diverses que variées.
A l'heure actuelle, Google compterait plus de 450 000 serveurs, la plupart utiliseraient des disques durs « grand public » avec des capacités allant de 80 à 400 Go. L'étude de Google aurait porté sur plus de 100 000 disques qui sont entrés en fonctionnement pendant ou peu de temps après 2001. Ces disques 5400 ou 7200 tours/minute proviendraient « de divers grands fabricants de disques et regrouperaient neufs modèles principaux ».
Pour réaliser son étude, Google aurait consulté l'ensemble des informations « vitales » qu'il obtiendrait de ses serveurs. Des informations fréquemment mises à jour, à quelques minutes d'intervalle. Dans ce domaine, on peut notamment citer : les températures, les niveaux d'activités ou encore les paramètres SMART (Self-Monitoring Analysis and Reporting Technology), souvent utilisés pour déceler/prévenir des problèmes à venir sur un disque dur.
Google a remarqué, sans surprise, que le taux de disque dur défaillant à tendance à augmenter au fur et à mesure que le disque vieillit. Pendant la première année de leur mise en fonction, 1.7% des 100 000 disques durs employés par Google auraient ainsi du être remplacés. Ce pourcentage serait passé à 8% pendant la deuxième année et à 8,6% pendant la troisième année. Une fois entré dans sa quatrième année de vie, Google affirme que la durée de vie restante du disque dur est « davantage influencé par le modèle/marque que par son âge ».
Le problème d' erreur de "tâche sous-jacente" de fermeture est souvent lié aux blocs ou secteurs défectueux.
D'où viennent-ils ?
Il s'agit d'un défaut de fabrication d'autant plus fréquent que la capacité des disques atteint aujourd'hui des proportions phénoménales.
Une partition de disque est un volume. Ce volume est composé lui-même de plusieurs plateaux circulaires eux-mêmes segmentés en blocs qu'on appelle les secteurs.
Combien de blocs y a-t-il sur un disque dur ou un volume ?
Un disque actuel contient presque 2.000.000 de blocs par giga soit quasiment 2.000.000.000 (deux milliards) de blocs pour un disque de 1 téra-octet .
Les surfaces de stockage en pleine évolution, en 1998 et dans un même volume, un disque dur de 500 Mo n'abritait qu'un malheureux million de blocs.
A cela il faut ajouter l'effondrement des coûts : en 1998 un disque de 500 Mo coûtait en francs l'équivalent de 280€, alors qu'on trouve aujourd'hui et chez tous les discounters, des disques de 1 To pour 115€, ce qui fait tomber le prix du giga-octet de 560€ à 0,12€ ; pas mal en 10 ans !
Si nous applaudissons à la performance technique, la fiabilité n'a pas suivi le même parcours hélas...
Avec une dimension réduite dans de telles proportions. Les secteurs se sont fragilisés, et leur nombre en croissance permanente augmente le risque d'en trouver des défectueux.
Un mauvais bloc, c'est quoi?
Un bloc défectueux est un secteur (512 octets) sur lequel la magnétisation (l'écriture) ne se fait pas correctement, donc sur lequel les fichiers ne peuvent ni être écrits, ni lus correctement.
Conséquences des mauvais blocs :
En dehors des risques de perte de données, plus ils sont nombreux et plus le disque est délicat à réparer, un disque qui en possède beaucoup se traîne littéralement, d'autant que leur emplacement est important, s'ils sont en tête de partition c'est carrément catastrophique, car on peut avoir un volume Bitmap fractionné dont une partie des données a été déplacée sur la zone de réserve...
Comment prévenir ce genre d'incident:
Les fabricants de disques conseillent de laisser en permanence au moins 10 à 15% de libre.
Effectuez une maintenance régulière de votre disque.
Faire des sauvegardes sur un disque externe, sur des dvd, vous pouvez également créer une image disque de votre système qui vous permettra de retrouver votre configuration si vous devez changer de disques.
Mise ne garde pour le traitement de votre disque avec Filevault et les blocs défectueux.
Filevault encrypte votre compte utilisateur en un seul et unique fichier.
Si votre compte encrypté occupe un seul et unique bloc sur plusieurs millions de blocs, votre fichier-image sera incomplet, l'image encryptée de votre compte sera irrémédiablement endommagée sans aucun espoir de récupérer quoique ce soit, même pas le moindre fichier !
Conclusion
Les blocs défectueux sont un gros problème. Certes le système Apple est capable d'en réallouer beaucoup, mais si le nombre vient à prendre de l'ampleur, le Mac n'arrive plus à les gérer et le redémarrage est souvent pas possible et le disque dur est changé.
À propos de l'auteur :
franck sautrez de solution informatik
Solution informatik, votre spécialiste du dépannage informatique à domicile, vous aidera pour récupérer votre système Mac os X.
Solution informatik est à votre entière disposition du Lundi au Samedi de 7h à 21H pour vous conseiller
Nos tarifs sont forfaitaires peu importe le temps passé à votre domicile, soyez certain de payer le juste prix!
http://www.solutioninformatik.com
raison principale de défaillance.
L'étude menée par Google nous donne plus de détails à ce sujet. Présenté lors d'une conférence sur « les fichiers et les technologies de stockage », le rapport de la firme au grand G conclut qu'un disque dur peut rendre l'âme pour des raisons aussi diverses que variées.
A l'heure actuelle, Google compterait plus de 450 000 serveurs, la plupart utiliseraient des disques durs « grand public » avec des capacités allant de 80 à 400 Go. L'étude de Google aurait porté sur plus de 100 000 disques qui sont entrés en fonctionnement pendant ou peu de temps après 2001. Ces disques 5400 ou 7200 tours/minute proviendraient « de divers grands fabricants de disques et regrouperaient neufs modèles principaux ».
Pour réaliser son étude, Google aurait consulté l'ensemble des informations « vitales » qu'il obtiendrait de ses serveurs. Des informations fréquemment mises à jour, à quelques minutes d'intervalle. Dans ce domaine, on peut notamment citer : les températures, les niveaux d'activités ou encore les paramètres SMART (Self-Monitoring Analysis and Reporting Technology), souvent utilisés pour déceler/prévenir des problèmes à venir sur un disque dur.
Google a remarqué, sans surprise, que le taux de disque dur défaillant à tendance à augmenter au fur et à mesure que le disque vieillit. Pendant la première année de leur mise en fonction, 1.7% des 100 000 disques durs employés par Google auraient ainsi du être remplacés. Ce pourcentage serait passé à 8% pendant la deuxième année et à 8,6% pendant la troisième année. Une fois entré dans sa quatrième année de vie, Google affirme que la durée de vie restante du disque dur est « davantage influencé par le modèle/marque que par son âge ».
Le problème d' erreur de "tâche sous-jacente" de fermeture est souvent lié aux blocs ou secteurs défectueux.
D'où viennent-ils ?
Il s'agit d'un défaut de fabrication d'autant plus fréquent que la capacité des disques atteint aujourd'hui des proportions phénoménales.
Une partition de disque est un volume. Ce volume est composé lui-même de plusieurs plateaux circulaires eux-mêmes segmentés en blocs qu'on appelle les secteurs.
Combien de blocs y a-t-il sur un disque dur ou un volume ?
Un disque actuel contient presque 2.000.000 de blocs par giga soit quasiment 2.000.000.000 (deux milliards) de blocs pour un disque de 1 téra-octet .
Les surfaces de stockage en pleine évolution, en 1998 et dans un même volume, un disque dur de 500 Mo n'abritait qu'un malheureux million de blocs.
A cela il faut ajouter l'effondrement des coûts : en 1998 un disque de 500 Mo coûtait en francs l'équivalent de 280€, alors qu'on trouve aujourd'hui et chez tous les discounters, des disques de 1 To pour 115€, ce qui fait tomber le prix du giga-octet de 560€ à 0,12€ ; pas mal en 10 ans !
Si nous applaudissons à la performance technique, la fiabilité n'a pas suivi le même parcours hélas...
Avec une dimension réduite dans de telles proportions. Les secteurs se sont fragilisés, et leur nombre en croissance permanente augmente le risque d'en trouver des défectueux.
Un mauvais bloc, c'est quoi?
Un bloc défectueux est un secteur (512 octets) sur lequel la magnétisation (l'écriture) ne se fait pas correctement, donc sur lequel les fichiers ne peuvent ni être écrits, ni lus correctement.
Conséquences des mauvais blocs :
En dehors des risques de perte de données, plus ils sont nombreux et plus le disque est délicat à réparer, un disque qui en possède beaucoup se traîne littéralement, d'autant que leur emplacement est important, s'ils sont en tête de partition c'est carrément catastrophique, car on peut avoir un volume Bitmap fractionné dont une partie des données a été déplacée sur la zone de réserve...
Comment prévenir ce genre d'incident:
Les fabricants de disques conseillent de laisser en permanence au moins 10 à 15% de libre.
Effectuez une maintenance régulière de votre disque.
Faire des sauvegardes sur un disque externe, sur des dvd, vous pouvez également créer une image disque de votre système qui vous permettra de retrouver votre configuration si vous devez changer de disques.
Mise ne garde pour le traitement de votre disque avec Filevault et les blocs défectueux.
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Si votre compte encrypté occupe un seul et unique bloc sur plusieurs millions de blocs, votre fichier-image sera incomplet, l'image encryptée de votre compte sera irrémédiablement endommagée sans aucun espoir de récupérer quoique ce soit, même pas le moindre fichier !
Conclusion
Les blocs défectueux sont un gros problème. Certes le système Apple est capable d'en réallouer beaucoup, mais si le nombre vient à prendre de l'ampleur, le Mac n'arrive plus à les gérer et le redémarrage est souvent pas possible et le disque dur est changé.
À propos de l'auteur :
franck sautrez de solution informatik
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